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| So Ji Yoon [100%] | |
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So Yi Joon
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| Sujet: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 1:48 | |
| ▪ WHO I AM -
-NOM : So -PRÉNOM : Ji Yoon -ÂGE : 20 ans -SEXE : Masculin -PROFESSION : Autrefois mannequin -ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel -ORIGINE : Coréenne -GROUPE : Suiveur
▪ LOOKALIKE -
-PHYSIQUE : Né coréen, il a hérité de ses parents les yeux noirs et bridés qui leurs sont typiques. Deux pupilles d'ébènes noyées dans l'obscurité de sa cornée. Né dans le monde des ni roux ni frisés ni moches, il a vu son corps d'enfant s'allonger jusqu'à mesurer près d'un mètre quatre-vingt, grande carcasse décharnée menaçant de s'envoler avec ses soixante kilos à chaque courant d'air. Peau mate luisante au soleil, il a ce port altier des mannequins à l'arrogance suintante par tout les pores de sa peau. Le visage fin et innocent, presque enfantin avec ses lèvres rondes, douces, dont le rose tranche avec la peau si pâle, entrouvertes sur une double rangée de dents à l'émail éclatant. Son sourire. Une vision paradisiaque qu'il dévoile à tout bout de champ, grand chasseur, quand ses deux pommettes, grosses comme des abricots, remontent sous ses yeux rieurs, burinées sous l'effet du rosissement. Pour pouvoir en profiter, encore faut-il qu'il retire ses cinq longs doigts effilés et coupés mille fois aux extrémités, vestiges d'une ancienne vie de labeur. Doigts de pianiste si fins qu'on les croiraient susceptible de casser comme de mince baguettes de bois. Et lorsqu'ils ne couvrent pas la beauté factice d'un éclat de rire, ils reposent la plupart du temps en un geste protecteur sur son abdomen on ne peut plus plat. Sous la peau tendue glissent des muscles longtemps travaillés, au modelage presque parfait, donnant cette impression que la peau ne fait que couler sur les os et les tendons comme l'eau sur la roche. Sa chute de rein lui conférant une silhouette plus androgyne que jamais, il joue de son physique ambiguë. Désirant vous éviter la description d'une intimité prouvant par a + b que son emprise sur la gente féminine est justifiée et que vous n'aurez que selon son bon vouloir, nous passerons donc directement au moyen de transport universel. Elles sont deux, elles sont vertigineuses et elles ont la peau ferme. Elles sont des jambes de danseuse, sur un corps d'adolescent trop parfaitement proportionné. Peut-être même seraient-elles plus à leur place chez une nageuse. Jusqu'aux finitions, dix petits orteils dont les veines bleuâtres courant sous la peau forment des chemins de traverse encore jamais empruntés. Et le tout protégé par une tignasse noire, savamment indomptée, aux mèches corbeaux tombant devant ses yeux, caressant son front, ses joues et ses oreilles aux dessins de statue grec. Particulièrement soigneux de lui même, il passe chaque matin trois heures dans sa salle de bain. Inutile d'essayer de le presser pour une urgence, il vous claquera la porte au nez et retournera se pomponner. Pas de maquillage pour souligner son aspect androgyne, il n'est pas un travesti non plus, mais quelques crémes pour sa peau, et une touche de coqueterie qui lui arrive cependant peu souvent: des lentilles de couleurs. Ses yeux noirs finissant par être banals (de son avis), quelques changement s'impose à l'occasion. La couleur perle est celle qui lui convient le mieux. Ey puis il y a ce corps, cet ignoble corps. Couvert de marques, d'echymoses. Ces blessures indélébiles qui lui barrent la peau. Une sur l'abdomen, sous le nombril, un autre dans le cou, partant d'au dessus de sa clavicule et remontant jusqu'à mi-cou. Quelques traces de sa faiblesse aussi, sur ses poignets. Ce n'est pas de la pudeur, s'il ne va pas à la piscine. Pas la honte. Le besoin de conserver son secret. Son visage est épargné. Ou presque. Juste l'oeil gauche qui le fait souffrir. Il a plus de mal à l'ouvrir. La seule différence vraiment visible, c'est l'éclat translucide dans la noirceur de sa pupille.
Tant qu'il est en dehors de chez lui, personne ne verra Ji Yoon se relâcher sur son physique. Extravaguant peut-être, mais certainement pas rebutant. Chez lui par contre... Loin des regards avides des autres, le jeune homme préférera des tenues plus décontractées, relèvera ses cheveux châtains mi-long à l'aide d'élastique et de barrettes et oubliera même d'appliquer ses petites lotions sur son magnifique visage. Pour autant, il n'oubliera pas de tremper deux heures durant dans son bain et d'ensuite passer encore une heure à s'occuper de se sécher les cheveux et les coiffer sans qu'ils fassent un pli. Apparence trompeuse, plastique factive.
-STYLE VESTIMENTAIRE : Imaginez votre salon reconverti en dressing, et vous aurez une idée de la taille de celui de jeune So. Un mélange de vêtements classe qu'il affectionne pour son travail: le smoking classique, le jean taillé et la chemise dont le premier bouton n'atteint que le milieu de sa poitrine, les strass et les paillettes... En face, toute une armada de tenue de sport, allant du simple short au jogging de chez Prada. Parce que oui, Môssieur à les moyens. Le ridicule ne tue pas et heureusement, sinon la moitié de ses affaires serait responsable de son décès. En effet, le jeune homme s'amuse régulièrement, avec des clients habitués, à enfiler des tenues plus ou moins extravagante. Ou même pour s'amuser. Jetés sur le sol, quelques malheureuse jupes et des slims de femmes. Des sweat à capuche moulant et des baggys qui trainent dans un coin... Un minime aperçu de ce que le jeune homme a pour habitude de porter. En fait, avec sa taille fine, voire carrément trop mince, il n'a pas de grande difficulté à s'habiller, un grand nombre de chose lui vont. Il fait cependant attention à ce que ce qu'il porte ne fasse que souligner sa ligne, non pas l'accentuer. Changeant comme une girouette, il ne se ballade jamais sans au moins deux tenue radicalement différente et n'hésite pas à changer plusieurs fois dans une même journée.
-AUTRE : C'est déjà bien suffisant non ?
-AVATAR : Kim Joon <3
▪ WHERE IS MY MIND -
-CARACTERE : Mon chéri, c'est pas avec ton air mielleux et ta belle gueule que tu vas m'avoir.
Ji Yoon, c'est un peu le jour et la nuit. Il peut aussi bien être resplendissant, une averse de rayon de soleil, de rire et de bonheur, qu'une pluie d'abattement et de colère. Alors, nous allons vous présenter ces deux hommes qui se disputent le même unique corps:
Le Ji Yoon du jour, bien loin dans ses eaux profonde, se plie en quatre pour faire plaisir, sans pour autant se laisser marcher sur les pieds. De la fierté et de l'humour, juste la dose qu'il en faut, sans jamais baisser les yeux ou tomber dans le vulgaire. Le Ji Yoon de jour, il a l'air parfait. Peut-être qu'il l'est.. Si l'on considère qu'un gosse de dix-sept ans qui s'amuse comme il peut en en oubliant parfois certaines règles de base, sans pour autant être dépravé est parfait. Il est souriant, plein de vie, aime sortir avec ses amis. Pendant les cours, il tente de se concentrer mais voilà, il y a Toma derrière lui qui n'arrête pas de pouffer, alors c'est plus fort que lui, il faut qu'il se retourne pour voir ce qui se passe. Et puis il y a son rire, ce rire à la fois doux et sincère, empreint d'une véritable envie d'exploser. Laisse moi rire à m'en casser la voix. Il joue avec les enfants et dis bonjour aux grands-mères, prépare à manger pour sa pauvre vieille voisine... Tout ça, est-ce que ça ne fait pas un peu trop pour une seule personne? Quel lourd secret veut-tu dissimuler derrière ce masque de pureté... Mais continue donc de vivre comme si demain n'existait pas, comme n'importe quel adolescent de ton âge, avec une passion pour la vie qui n'est pas courante.
Et puis, il y a Lui.. Le Ji Yoon des nuits, celui dont personne ne veut. Celui qui rit au nez de ses anciens amis, celui qui sort la nuit, perdu, à la recherche d'un peu de réconfort. L'homme aux milles facettes qui jamais ne sourit. Cet étranger pour qui rire est une faiblesse et dont aucun attachement ne doit être manifeste. Pas la peine de se montrer aimable envers lui, puisque de toute manière, il ignore tout et tout le monde. Insultez-le, flattez-le. Avec un peu de chance, peut-être posera-t-il ses yeux vides sur vous. Vous me direz, comment un tel homme peut-il bien devenir mannequin, ce métier qui demande du charme, de la séduction? Parce que, comme pour le jour, Ji Yoon sait jouer la comédie. L'être parfait peut soudainement refaire surface le temps d'une nuit, sans pour autant que ses yeux ne pétillent ou que sa bouche ne se fende d'un sourire. Il y a juste de la douceur dans ses propos, de l'intérêt dans ce qu'il dit, et une vérité sincère qui vient vous cajoler. Ce qu'on pourrait qualifier d'unique qualité chez cet homme-là, c'est qu'il ne ment pas. Il peut vous cacher la réalité, mais pas la transformer. Quelle femme n'a jamais rêvée d'entendre énumérés ses plus beaux atouts avec la voix de la sincérité. Et puis le mystère a toujours rendu les hommes plus beau, plus attrayants. N'importe quelle femme portant en elle un tant soit peu de fibre maternelle aura envie de s'attacher l'affection de cet enfant trop grand. Ou bien ne serait-ce que l'égoïsme d'être la seule a avoir apprivoisé ce chat sauvage?
-GOUTS : « Il y a longtemps, je nous avais créée un monde. Un endroit où j'aurai pu rire à m'en briser la voix. De quoi était fait mon monde idéal ? De gens comme toi. Des gens qui rient, qui se tiennent par la main en attendant un peu de réconfort. Dans mon monde parfait, il y avait des disputes, mais c'était pour mieux se comprendre. On voyait les gens attendre sous la pluie durant des heures jusqu'à ce que j'arrive. On me tapait sur l'épaule pour aller boire un bon café. Tout ça ne sort que de mon imagination, mais j'ai envie d'y croire. Un monde où je connais le visage de celui qui me frappe. Un visage sur lequel je puisse mettre un nom, et une raison. Le monde idéal me voit avancer main dans la main avec quelqu'un, une personne que j'ai envie de couvrir de cadeaux, et non pas juste de mettre dans mon lit. Ce monde que je me suis inventé, certains disent qu'ils ressemble à avant. Tu veux dire qu'avant, on pouvait rire dans la rue sans que cela soit choquant ? Qu'on pouvait hurler à s'en arracher les cordes vocales, pleurer contre un mur de béton et repartir, sourire aux lèvres, soulagé, pour aller au cinéma ? Je ne te crois pas. Un tel monde n'existe pas. "
-PRINCIPALE(S) QUALITE(S) : Ji Yoon ne saura jamais à quel point son ouverture d'esprit et son humour lui ont sauvé la vie. Il n'a pas à le savoir. Comme tellement d'autre choses. Il sait rire, et il se pose les bonnes questions. Pourquoi devrait-il avoir d'autre problèmes ? Malheureusement, si ses questions sont les bonnes, cela dépend également de la personne à qui ont les poses. Pourquoi fait-il parti des suiveurs, puisqu'il trouve sans cesse des failles dans ce système ? Trop naïf parfois, il ne voit pas où tout cela le mène.
-PRINCIPAL(S) DEFAUT(S) : Tu es tellement colérique mon ange. Tout le monde sait que c'est à cause de ta sensibilité à fleur de peau. Qui pourrait te le reprocher. Mais Ji Yoon, tu as la fâcheuse manie de te prendre à tout et n'importe quoi, et en l'occurrence à tout le monde et n'importe qui. Tes accès de rage froide sont plus meurtriers que les ouragans et les tsunamis réunis. Tu agis exactement comme un enfant de cinq ans privé de son jouet préféré. Tu tapes du pied et tu casses tout dans la maison, jusqu'à ce que l'on cède. Mais ici, personne ne peut céder, d'autant plus que tu ignore toi même l'objet que tu veux récupérer...
Dernière édition par So Yi Joon le 04.04.09 13:19, édité 6 fois | |
| | | So Yi Joon
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 1:50 | |
| ▪ WRITE ME A STORY -
-SITUATION FAMILIALE : Adopté par une famille proche de l'actuelle gouvernement. C'est beau la famille ? Pas vraiment. Quand on a besoin d'un héritier, et vite, on se sert parmi les orphelins, ou mieux encore, ceux qui ne pourront jamais rien nous refuser. Un homme et une femme mariés depuis trente ans. Qu'il est incapable d'appeller papa ou maman. Uma et appa sont des mots rayés de son vocabulaire. Mais ils avaient raison. Il se sent redevable de son existence. Et même si cela lui répugne, il fera ce qu'ils attendent de lui.
-HISTOIRE : [10 lignes minimum] « Mon histoire ? Elle n'est pas bien compliquée mon histoire. J'ai vingt ans. Enfin je crois. Tout est confus. Mais je suis le seul à pouvoir raconter l'incontable.
La toute première fois que j'ai ouvert les yeux, c'était à l'hôpital. Rien d'extraordinaire, vous croyez? La différence entre vous et moi, c'est que lors de votre première vision du monde, vous n'aviez que quelques heures. Alors que moi, j'avais déjà seize ans. Je suis né à seize ans. J'ignore qui je suis, et d'où je viens. Pourquoi personne ne me cherche. Mes parents biologiques ne se sont pas préoccupés de ma disparition semble-t'il. Mais ils m'ont laissé un souvenir indélébile. Oui, j'ai ouvert les yeux. Avant même de réaliser que je ne savais plus rien, ma première réaction, instinctive, a été de porter ma main jusqu'à mon oeil. Tout mon corps était serré d'angoisse. Une infirmière s'est précipitée vers moi. Depuis six jours qu'elle me surveillait, elle n'allait pas me laisser m'affoler tout seul sur mon lit. Pourquoi tout mon être me hurlait de vérifier que mon oeil allait bien ? Je l'ignore. J'ai pleurniché jusqu'à obtenir qu'elle me guide devant une glace. La pauvre. Mais comment aurai-je pu savoir. J'ai retiré l'immonde robe de chambre verdâtre qui couvrait mon coeur et j'ai admiré. Le spectacle le plus effroyable qui ai été porté à mes yeux. Mon propre corps. Balafré. Souillé. Détruit. Etant donné que c'était la première fois que je le découvrais, j'ai eu mal. Jusque dans les creux de mon âme. Je ne suis pas particulièrement beau. Mais nu, je deviens le cauchemar des enfants. Un monstre. Pourtant, je continuai de ressentir le besoin vital de regarder ma pupille. Si vous saviez combien j'ai tremblé en effectuant ces deux petits pas qui me rapprochaient du miroir. J'ai les yeux noirs. Mais l'un d'eux est brisé. Mort. Il voit, oh oui. Mais il ne voit qu'a travers une paillette de verre que je ne pourrai jamais enlever. Ne me demandez pas pourquoi. Je ne sais rien à propos de moi même. Comme un enfant, je tentai de protéger la partie la plus faible de mon corps. Cet oeil infirme que je chérissais sans raison. Mes premiers pas dans la vie. L'infirmière a finit par me détourner du spectacle désolant que je m'offrais. Avec toute la douceur dont sont capable ces femmes, elle m'a reconduit à mon lit avec un sourire splendide. C'est là que tout a basculé au cauchemar pour moi. Après m'avoir délicatement bordé, comme si j'avais cinq ans et non pas seize, elle s'est penchée vers moi, son odeur de fleurs d'été venant chatouiller mon odorat. J'étais épuisé, alors que je ne faisais que dormir depuis six jours. Tout ce que je voulais, c'était dormir un peu. Petit ? Comment s'appellent tes parents ? N'allez pas imaginer qu'une personne bien constituée puisse dormir après cette question. D'autant plus quand on ne peut y répondre. Je me souviens l'avoir vu sursauté, devant le regard froid que je lui lançai. Mon cerveau tournait à toute allure. Mais il ne trouvait rien. Ni le visage de mes parents, ni mon nom, la maison où nous vivions, est-ce que j'avais des frères et soeurs ? Tout cela m'échappait. Et l'angoisse serrait mon coeur entre ses griffes d'acier. Ses doigts glacés se sont posés sur mon front. J'ai vu l'inquiétude dans ses yeux, mais elle m'a dit en souriant que ce n'était pas grave. Si ça ne l'était pas, pourquoi était-elle aussi pressée en sortant ? Elle voulait que je dorme. Comme s'il était facile de s'endormir après avoir découvert que l'on a tout perdu. Je ne savais même pas si je préférai le chocolat ou le caramel. Mes larmes sont venues seule. J'étouffai de l'intérieur. Qui suis-je au juste ... Le lendemain, en ouvrant les yeux, je pensais avoir fait un mauvais rêve, alors pour me rassurer, j'ai immédiatement appelé à moi le souvenir de mes parents. Je l'attend encore. Peut-être aurai-je du pleurer. Je n'en avais plus la force. Un médecin se trouvait devant moi, le regard plein de compassion. Ce regard... C'était la première fois que je le voyais, mais il m'a immédiatement donné envie de feuler et cracher comme un chat. Je ne me souvenais que trop bien des blessures infligées à ma carcasse, et pour une raison inconnue, je les associais à la pitié. La mine abattue, il s'est approché de mon lit en tirant une chaise. Il avait l'air si las que je me suis retenu de le mordre. Après... Après je n'avais même plus la force d'ouvrir la bouche. L'information la moins convaincante que j'ai entendu dans cet hôpital. Mais aussi la seule capable d'expliquer ce que j'ai. Ou plutôt ce que je n'ai pas. Mon cerveau bloque mes souvenirs pour me protéger d'une expérience traumatisante. À en croire mon corps, des expériences traumatisante, j'en ai eu pas mal. Alors celle-ci devait être vraiment horrible, pour que toute mon âme l'annihile. Je ne sais plus pleurer. À quoi bon. Vous savez combien de temps j'ai passé prostré dans mon lit d'infirme ? Trois semaines. Durant tout ce temps, personne ne s'est soucié de moi. J'ai perdu dix kilos. Mon fantôme errait dans les couloirs. Je voulais à tout prix me souvenir, alors je passais mes journées enfermé dans ma tête en fouillant chaque recoin de mon être. Tout autour de moi, les infirmières et les médecins compatissaient. Au diable leur pitié, je voulais qu'on me rende mon identité. J'aimai la sensation d'être choyé. Mais l'hôpital commençait à me donner des crises de fureur effroyable. C'est pour ça que le médecin est revenu me voir. C'est rare, que quelqu'un d'aussi important se déplace en personne pour un simple patient comme moi. Mais après que j'ai sorti mon lit de ma chambre pour créer un carambolage de lit que je m'imaginai être des voitures dans le parking de l'hôpital, on pouvait difficilement faire comme si je n'existais pas. Tout ce que je demandai, c'était qu'on m'aide à me souvenir. Dans plein de livres et de films, ils nous montrent des gens à qui la mémoire revient parce qu'ils ont respiré une odeur, vu un film, entendu un nom... Moi rien. J'en venais à me jeter du haut des escaliers afin de me briser les côtes, espérant qu'en créant une douleur similaire à celles qui m'avaient été infligées dans ma vie d'avant, je me souviendrai. Même le pire, je voudrai le revoir. Mais rien. Jamais. Le vide le plus noir et le plus impersonnel qui existe. Donc, le médecin est revenu me voir. Il m'a un peu pris pas surprise, je l'avoue. À ce moment là, je tentais de sortir par la fenêtre de ma chambre, au premier étage, pour fuir dans le jardin et essayer d'attraper les serpents non venimeux qu'on avait vu avec les autres enfants malades. En ouvrant la porte et me découvrant à califourchon sur la fenêtre, un sac de plastique empli de munitions composée de pomme de terre piquées à la cantine, il a du me pendre pour un cas désespéré. Mais ce n'était déjà plus de son ressort. Ses mots me parvenaient comme à travers du coton. Etant donné que depuis tout ce temps, personne n'avait voulu prendre de mes nouvelles -et ces mots me déchirèrent le coeur- je faisais désormais partie des enfants placé sur la liste d'adoption nationale. J'étais le seul à avoir plus de dix ans. Cette nouvelle m'a abattue. Qui voudrait d'un gosse de mon âge. Un enfant sans passé. Sans rêve, sans but ni passion. Mais le gouvernement est fait de gens étrange. La femme qui a poussé un jour la porte de ma petite chambre toujours aussi froide ne portait pas l'uniforme rose des infirmières. Pour une fois que je ne faisais pas de bêtises. À vrai dire, je lisais même tranquillement un roman emprunté à ma petite voisine de chambre. Et ça m'ennuyait à mourir. Mais ça l'a impressionné. Ma nouvelle mère. Femme d'un haut placé dans le parlement. Ça au moins, je savais ce que c'était. Mais uniquement parce que les dames en rose m'avaient expliqué comment ça marchait. Elle ne m'a pas touchée. Ce qui était mieux, tellement j'avais peur de partir en hurlant.
Aujourd'hui j'ai vingt ans. Depuis deux ans, je suis un Suiveur, selon le voeu de mes parents adoptifs. Je leur doit bien ça. Même s'ils ne m'ont jamais donné d'amour, grâce à eux j'ai eu un toit et à manger durant ces quatre dernières années. Avec eux j'ai décidé de ma date d'anniversaire. De petite chose comme ça que tout le monde sait mais que je n'ai aucune possibilité d'affirmer. Durant mes dix huit et dix neuf ans, j'ai été mannequin, parce que ce mot réveille en moi des consonances étranges. Ils auraient bien voulu que je sois Guide, mais je n'ai pas la conviction qu'il faut. Le gouvernement, moi, je trouve qu'il a des failles. Mais quand j'en parle, on me regarde avec cet air qui me donne envie de me comporter comme un chat. Tais-toi où il t'arrivera malheur. C'est drôle, mais je n'ai pas peur de grand chose à présent. "
-RELATIONS : Absolument personne. Ji Yoon ne se préoccupe pas des autres. Il n'en a pas le temps. Pas l'envie non plus. Et cette peur qui lui dévore les entrailles.
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-PSEUDO : Babar -ÂGE : 16 ans -SEXE : Féminin -COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? : Je voulais faire un Joon amnésique à tout prix >o< -VOTRE AVIS SUR LE FORUM : -FREQUENCE DE CONNEXION PAR SEMAINE : Le week-end -CODE DU REGLEMENT : OK
Dernière édition par So Yi Joon le 04.04.09 13:19, édité 2 fois | |
| | | Ahn Jun Seok
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| | | | So Yi Joon
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 1:59 | |
| >//< Merci *o* Je cours, je vole... Faire la manche n_n *Quoique d'abord trouver une jolie photo du moche serait assez intéressant également... Sans photo, pas de vava... *
// Ahaha ouais mais va trouver une photo du moche où il est pas moche! *se parle toute seule* Bref. J'ai fait ça rapidement, parce qu'en plus c'est l'heure de dodo et que je n'ai pas 'toshop avec moi. *Et qu'il a une bouille hideuse mais que j'adore n_n* | |
| | | Yu Mi
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 10:14 | |
| Perso j'ai comme un souci...
Kim Joon est déjà utilisé dans les prédefs... | |
| | | So Yi Joon
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 11:19 | |
| T_T mais mais mais ... Je viens de regarder et il n'y avait que le nom et l'image de donnée. C'est vraiment grave ? T_T | |
| | | Yu Mi
Messages : 129 Age : 36 Localisation : Hiding from U Humeur : Confused
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 11:55 | |
| Je peux changer le nom pour tes beaux yeux et je ferai la présentation en accord avec la tienne. | |
| | | So Yi Joon
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 12:00 | |
| *O* *se met à genoux et vénère* S'il-te-plait-merci-beaucoup >//< *au pire j'aurai changé pour la bouille de Kim Bum mais c'est tellement moins drôle* | |
| | | Ahn Jun Seok
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 12:21 | |
| Yu Mi, t'es exceptionnelle !
Heureuse de voir que vous avez trouvé un terrain d'entente ^^
Bon, je ne vois rien à redire, alors je te valide Tu fais donc partit des Guides.
Voila, bon Rp parmi nous (même si on est peu nombreux...) Bref, tu peux aller sur le flood si tu veux ^^ | |
| | | Yu Mi
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] 04.04.09 15:50 | |
| MDR je trouve aussi (^_^)
C'est un peu de ma faute aussi j'avais qu'à finir mes prédef hier soir *Part se flageller* | |
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| Sujet: Re: So Ji Yoon [100%] | |
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| | | | So Ji Yoon [100%] | |
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